Un régime validé par la recherche
Hormis les régimes basses-calories (hypocaloriques), trois grands types de régimes sont souvent proposés pour perdre du poids:
• ceux qui sont pauvres en graisses
• ceux qui sont pauvres en glucides (et souvent riches en protéines)
• ceux dont les glucides ont un index glycémique (IG) bas.
Dans ce dernier type de mode alimentaire, il s'agit de mieux choisir les glucides (les sucres appelés aussi hydrates de carbone) afin qu'ils n'entraînent pas une augmentation trop marquée de la glycémie, ce qui pourrait engendrer une forte production d'insuline.
Un régime validé par la recherche
note: je n'aime pas parler de régime, l'alimentation devrait plutôt être une hygiène de vie saine et non pas une restriction temporaire et frustrante.
Une nouvelle étude américaine vient confirmer l'avantage de ce type d'alimentation non seulement pour maigrir durablement, mais aussi pour réduire les facteurs de risque cardiovasculaire. L'étude montre pour la première fois que si ce régime est efficace chez tous, il est particulièrement adapté aux personnes en surpoids qui sécrètent beaucoup d'insuline.
L'insuline est une hormone du pancréas, fabriquée en réponse à une montée du sucre sanguin. Elle sert de messager pour indiquer aux cellules de capter ce sucre. Cette hormone a aussi tendance à bloquer la lipolyse et favorise donc le stockage des graisses.
Cara Ebbeling et son équipe de l'Hôpital pour enfants de Boston, Massachusetts ont assigné pendant 6 mois 73 personnes obèses âgées de 18 à 35 ans à l'un ou l'autre de ces régimes: un régime pauvre en graisses (55% de glucides et 20% de graisses) ou un régime à IG bas (40% de glucides dont une majorité à IG bas, 35% de graisses). Les volontaires ont suivi scrupuleusement leur régime pendant 6 mois, puis ils ont été suivis pendant 12 mois supplémentaires.
Les personnes dont l’insuline était élevée n’ont perdu que 1,2 kilos avec le régime pauvre en graisses (1er cas), mais 5,8 kilos avec le régime à IG bas (2ème cas). Leurs graisses corporelles ont diminué de 0,9% dans le premier groupe, et de 2,6% dans le second.
Quel que soit le niveau d'insuline au départ, les deux types de régime ont eu des effets contrastés sur les bilans sanguins. Le régime à IG bas a également fait baisser les triglycérides et monter le « bon » cholestérol HDL, alors que le régime pauvre en graisses a simplement fait baisser le « mauvais » cholestérol LDL.
Pourquoi veiller à l'index glycémique des aliments ?
• Ce mode alimentaire augmente les chances de réussite car il fait maigrir celles et ceux qui ne répondent pas aux régimes pauvres en graisses.
• Ce mode est généralement plus facile à suivre qu'un régime pauvre en graisses (moins restrictif).
• La plupart des régimes pauvres en graisses échouent à long terme (en autre en diminuant le métabolisme de base).
• La gestion de l'index glycémique améliore aussi la santé, en réduisant le niveau de sucre sanguin et les triglycérides et en augmentant le « bon » cholestérol. Des études montrent qu’un tel régime est associé à un risque plus faible de maladies chroniques et de diabète.
La suite du dossier va expliquer le fonctionnement de la glycémie et quels sont les aliments à préconiser.
( A suivre... )
• ceux qui sont pauvres en graisses
• ceux qui sont pauvres en glucides (et souvent riches en protéines)
• ceux dont les glucides ont un index glycémique (IG) bas.
Dans ce dernier type de mode alimentaire, il s'agit de mieux choisir les glucides (les sucres appelés aussi hydrates de carbone) afin qu'ils n'entraînent pas une augmentation trop marquée de la glycémie, ce qui pourrait engendrer une forte production d'insuline.
Un régime validé par la recherche
note: je n'aime pas parler de régime, l'alimentation devrait plutôt être une hygiène de vie saine et non pas une restriction temporaire et frustrante.
Une nouvelle étude américaine vient confirmer l'avantage de ce type d'alimentation non seulement pour maigrir durablement, mais aussi pour réduire les facteurs de risque cardiovasculaire. L'étude montre pour la première fois que si ce régime est efficace chez tous, il est particulièrement adapté aux personnes en surpoids qui sécrètent beaucoup d'insuline.
L'insuline est une hormone du pancréas, fabriquée en réponse à une montée du sucre sanguin. Elle sert de messager pour indiquer aux cellules de capter ce sucre. Cette hormone a aussi tendance à bloquer la lipolyse et favorise donc le stockage des graisses.
Cara Ebbeling et son équipe de l'Hôpital pour enfants de Boston, Massachusetts ont assigné pendant 6 mois 73 personnes obèses âgées de 18 à 35 ans à l'un ou l'autre de ces régimes: un régime pauvre en graisses (55% de glucides et 20% de graisses) ou un régime à IG bas (40% de glucides dont une majorité à IG bas, 35% de graisses). Les volontaires ont suivi scrupuleusement leur régime pendant 6 mois, puis ils ont été suivis pendant 12 mois supplémentaires.
Les personnes dont l’insuline était élevée n’ont perdu que 1,2 kilos avec le régime pauvre en graisses (1er cas), mais 5,8 kilos avec le régime à IG bas (2ème cas). Leurs graisses corporelles ont diminué de 0,9% dans le premier groupe, et de 2,6% dans le second.
Quel que soit le niveau d'insuline au départ, les deux types de régime ont eu des effets contrastés sur les bilans sanguins. Le régime à IG bas a également fait baisser les triglycérides et monter le « bon » cholestérol HDL, alors que le régime pauvre en graisses a simplement fait baisser le « mauvais » cholestérol LDL.
Pourquoi veiller à l'index glycémique des aliments ?
• Ce mode alimentaire augmente les chances de réussite car il fait maigrir celles et ceux qui ne répondent pas aux régimes pauvres en graisses.
• Ce mode est généralement plus facile à suivre qu'un régime pauvre en graisses (moins restrictif).
• La plupart des régimes pauvres en graisses échouent à long terme (en autre en diminuant le métabolisme de base).
• La gestion de l'index glycémique améliore aussi la santé, en réduisant le niveau de sucre sanguin et les triglycérides et en augmentant le « bon » cholestérol. Des études montrent qu’un tel régime est associé à un risque plus faible de maladies chroniques et de diabète.
La suite du dossier va expliquer le fonctionnement de la glycémie et quels sont les aliments à préconiser.
( A suivre... )